Nouvel an, faites-vous rimer réSolution avec réVolution ?

Ah, la nouvelle année…, l’heure des promesses faites à soi-même.

Vous voulez recommencer cette année encore ?

Et si vous faisiez le bilan des précédentes promesses avant de vous lancer dans les suivantes ?

Vos dernières « bonnes résolutions » ont-elles passé le cap du 31 janvier ?

Si la réponse est non, pourquoi recommencer cette année ? Pourquoi garder une méthode qui ne fonctionne pas pour vous ?

En faisant ainsi, vous risquez de vous décourager et d’entretenir votre démotivation.

Comment ?

Regardez les précédentes résolutions que vous avez prises.
En avez-vous fait des conditions à votre satisfaction, votre bien-être ?
Y avez-vous ajouté une condition du genre : « quand j’aurai ceci ou cela, je serai bien » ?

 

Si la réponse est oui, alors le ver est dans le fruit !

 

En faisant ainsi, vous validez le fait qu’aujourd’hui, vous n’êtes pas « bien ». Et pire, vous vous interdisez de l’être jusqu’à … l’année prochaine ?

 

Pourquoi tant de haine ?

 

Confucius a dit :
« Celui qui déplace les montagnes, c’est celui qui commence par enlever les petites pierres »

 

Alors, chiche ? Cette année, vous changez de méthode ?

 

Vous gardez en tête vos projets, vous en faites des objectifs, et vous vous mettez en action sereinement. Point !

 

Le grand piège des résolutions, c’est d’en faire des bombes à retardement en y ajoutant une condition, puis en se projetant dans un futur idéalisé.

 

« Je dois obtenir cela. Si je ne l’obtiens pas, je ne serais pas heureux. » Cette façon de se projeter dans l’avenir est complètement contreproductive. Car demain est le fruit de votre imagination, alors que la réalité n’est accessible que dans le présent.

 

Observez un enfant qui s’amuse. Connait-il autre chose que le moment présent ? La réponse est non. C’est d’ailleurs tout un programme pour inculquer une notion de temps aux enfants (au début, on leur parle en nombre de dodos plutôt qu’en jour).

 

Mais cela ne dure pas. Bien avant d’être adulte, sur les bancs d’école (et ailleurs), nous apprenons à anticiper de plus en plus.

 

J’ai un souvenir ému du jour de mes 13 ans. Avec ma mère, je me rends à l’épicerie du village, et l’épicière me demande mon âge. Je me revois encore bomber le torse et répondre crânement : « 14 ans l’année prochaine ! ».

 

Et cela le jour de mes …13 ans ! Je vous laisse imaginer la franche rigolade de ma mère et de l’épicière !

 

Pourquoi cette anecdote ?

 

Parce que ce parcours, c’est un peu notre lot à tous. Nous avons tous été des enfants, bien ancrés dans le présent, capables de nous émerveiller d’un petit rien.
Et aujourd’hui, parce que nous sommes adultes, instruits, nous anticipons, nous nous projetons, et souvent bien plus que nécessaire.

 

Évidemment, après 25 ans, nous avons moins tendance à vouloir un an de plus… Mais une nouvelle voiture, un autre salaire, une autre … (chacun complétera à sa guise).

 

Voilà pourquoi cette année, je vous invite à prendre des résolutions … sans prôner la révolution !

 

Pensez-y, celui qui déplace les montagnes, c’est celui qui commence par enlever les petites pierres…

 

Très belle année à vous…, ici et maintenant.

 

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