Découvrez-ce qui vous empêche d’être positif au quotidien.

Dans l’article précédent (pour le relire cliquez-ici), il était question de la technique du hamburger pour formuler une critique positive afin de :

  • ne pas démotiver votre interlocuteur,
  • préserver de bonnes relations avec votre entourage.

 

La théorie est très simple, et pourtant la mise en pratique l’est beaucoup moins. Nous avons parfois du mal à formuler une critique positivement.

Qu’est-ce qui nous en empêche ?

Le négatif est aussi en nous

Je lis et j’entends souvent des personnes dire : « je suis ultra positif, c’est pourquoi j’évite comme la peste les gens négatifs ! »

Si vous leur demandez pourquoi, dans la seconde qui suit, ils sont … négatifs !

Et oui, bien sûr, pour vous démontrer qu’ils ne sont pas « comme ça », ils vont vous décrire les personnes qu’ils évitent (à grand coup de négativité).

La réalité, c’est que nous avons tous en nous du positif et du négatif (le Yin et le Yang). Nous pouvons le nier ou le reconnaître, mais le fait est là.

Si vous avez lu quelques livres sur le développement personnel, vous avez probablement lu cette phrase une fois ou l’autre :

Vous ne pouvez voir chez l’autre que vos propres défauts.

 

Glups ! Cette phrase, j’ai mis beaucoup de temps à la comprendre et à l’accepter.

Essayez… Pensez à quelqu’un chez qui vous voyez des défauts. Pas facile d’en faire les siens aussitôt, n’est-ce pas ?

Notre 1er réflexe est plutôt inverse. Pour ma part, je préférais dire :

« Ce n’est pas possible, vous m’avez bien regardé. Ce type est intolérant et je ne suis pas comme ça, MOI ! »

Ah non, qu’est-ce que je viens de faire à l’instant même ? Je viens de faire une critique négative, de dénigrer quelqu’un sur une différence. Je viens d’être … intolérant.

Vous voyez le principe ?

L’oublier, ça flatte l’égo

Là, nous touchons du doigt le mécanisme de l’égo. Quand il est aux commandes de notre vie, voici nos raisonnements quotidiens :

 

Quand je réussis, c’est que je suis bon…

Quand l’autre réussit, c’est qu’il a eu de la chance…

 

Dans la réalité, tout le monde a besoin des deux : le talent, et la chance !

Cette tendance à dénigrer l’autre et à se glorifier porte un non : la psychologie naïve.

Nous avons un avantage à nous comporter comme cela, c’est que cela renforce notre estime de soi.

Le problème, c’est que c’est une stratégie à court terme. A moyen et long terme, cette stratégie est néfaste pour vous et vos relations car vous allez prendre un retour de bâton (l’égo de l’autre).

Comment cette tendance à pointer le négatif chez l’autre (et non chez vous) peut vous nuire ?

Laissez-moi vous raconter une histoire…

C’est une histoire de plage, de soleil, avec une jolie fille…, mais une histoire vécue qui aurait pu très mal se terminer.

J’étais avec 2 amis, nous les appellerons Max et Caroline pour les besoins de l’histoire. La scène se passe en plein mois de juillet, un dimanche après midi, au bord d’un petit lac peu fréquenté.

Après le pic-nic, nous avons été nous baigner. Je suis loin d’être un grand nageur, mais il se trouve que j’étais le plus à l’aise des 3 dans l’eau. Mon ami Max sait nager, mais n’est pas très à l’aise. Quant à Caroline, elle nage … là où elle à pied.

 

La bonne humeur étant de la partie, Max a proposé à Caroline de lui apprendre à nager. Ils se sont peu à peu enhardis et se sont aventurés là où ils n’avaient pas pied.

Caroline s’est mise à paniquer et à se débattre, et Max n’a pas réussi à la rassurer. Etant lui-même mal à l’aise, chacun s’appuyait maladroitement sur l’autre pour essayer de mettre sa tête hors de l’eau … en enfonçant celle de l’autre.

Ils avaient beau tous deux faire plus de 1,80m, ils étaient en train de se noyer … dans 2m d’eau !

Je ne sais pas si vous avez déjà vécu ce genre de situation, mais on agit vite, et on réfléchit après. J’ai nagé jusqu’à Caroline, et je l’ai ramenée au bord. Max, « libéré de Caroline », a su regagner le bord par ses propres moyens dans le même temps.

Plus de peur que de mal, et nous en rigolons encore volontiers aujourd’hui tous les 3.

Quel rapport avec le sujet du jour ?

Prendre confiance en soi … sans noyer l’autre

Quand vous avez envie de critiquer, voir le négatif chez l’autre, vous risquez de faire comme Max. Vous allez prendre appui sur quelqu’un qui n’a pas pied, qui va s’enfoncer dans l’eau, et vous allez vous enfoncer également. Vous risquez de finir tous deux au fond du lac

Si vous avez confiance en vous, vous n’aurez pas besoin de prendre appui sur l’autre (de lui faire des critiques négatives), et vous serez plus à même de l’aider éventuellement.

Souvenez-vous de cette histoire de baignade la prochaine fois que vous aurez envie de critiquer quelqu’un.

Quand vous rejetez le négatif sur l’autre, vous flattez votre égo en mettant l’autre dans l’inconfort. Vous lui mettez la tête sous l’eau, et il risque de vous entraîner au fond du lac

Je vous souhaite une bonne baignade … dans vos relations quotidiennes !

A bientôt !

 

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